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LES NEWS DU 14 AOUT 2009

Azteca - "idéal pour se faire des amis"
Avec 1/4 d'heure pour l'installation et au moins 3/4 d'heure pour expliquer des règles très riches, ça entame évidemment le temps de jeu. Nous ne ferons donc que 3 tours pour assimiler les différents mécanismes en vue de préparer une prochaine partie. Enfin, si on en refait une, car dans le style "jeu de pute", il se tient là.

En effet, c'est un jeu semi coopératif puisqu'il faut faire en sorte d'arriver tous "ensemble" ou plutôt "vivant" à la fin de la partie pour découvrir qui a gagné sinon on perd tous sans même savoir qui était en tête. Toute l'essence du jeu réside dans la recherche de point de sacrifice et surtout dans leur utilisation, si possible équilibrée : contenter Tezcatlipoca (pour le bien de tous) pour qu'il ne détruise pas l’univers (ben oui, c’est vraiment pour le bien de tous !) ou les donner (pour sa propre gloire et donc la victoire) à Quetzalcoalt.
   
Comme le système de combat est déjà assez difficile, on pourrait juste se contenter de se battre contre les territoires neutres et prospérer sans rivalité chacun de notre côté. Que nenni, cela ne serait pas drôle comme ça ! Donc, et bien sur le plus sournoisement possible, on va "juste" glisser quelques peaux de bananes de temps à autre.
Mais, comme pour des attaques directes, ça devrait être joué dans un état d’esprit opportuniste et non pas revanchard (c‘est bien dit dans la règle). Car là aussi c’est une question d’équilibre. La guerre coûtant très chère, il ne faut pas braquer quelqu’un contre soit et ne plus lui laisser comme objectif « sacré » que de vous pourrir votre partie jusqu’à la fin. Et en réduisant les points de sacrifice que peuvent gagner les autres, vous limiterez aussi leur future participation au sacrifice collectif.
Il ne faut pas également donner l’impression de trop donner à Quetzalcoalt car sinon vous allez décourager les autres de donner à Tezcatlipoca. La logique voudrait que celui qui a gagné le plus de sacrifice dans le tour participe le plus, mais bon, ce n’est pas toujours le cas.
   
Enfin, dernier détail qui peut rendre la partie très vivante, on peut prendre des accords et finalement ne pas les tenir.

Habitués à des schémas de jeu plus classiques, nous n’avons pas été capable de la jouer sans ces fameuses ripostes aux attaques qui s’enchaînent et donnent lieu à des rancoeurs tenaces.

Donc si la partie s’était poursuivie, aurions nous réussit à survivre à la deuxième particularité du jeu, c’est-à-dire les sacrifices aux dieux ? Est-ce qu’un ou plusieurs joueurs auraient plombé les votes en ne participant plus, forçant les autres à accepter de donner la majorité de leurs points de sacrifice pour pouvoir continuer ou, au contraire, les décider à accélérer, par dépit, la chute collective vers la destruction finale ? ça, on ne le saura jamais.